Visite guidée de Roches Noires et Aïn Sebaa

Visite guidée de Roches Noires et Aïn Sebaa
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RÉSERVÉ AUX +16 ANS

Cap sur l'est de Casablanca et les quartiers le long de la route de Rabat !

Au début du 20e siècle, les quartiers de Roches Noires, Belvedère et Derb Sultan ne sont qu’un long paysage de friches et de cailloux. Aucune parcelle de terre n’y est alors propice à l’agriculture. Le quartier de Roches Noires sera le premier à se développer, à partir des années 20 grâce à l’énergie déployée par l’entrepreneur Eugène Lendrat. C’est à lui qu’on doit le premier plan d’aménagement de la plage des Roches Noires qui accueille dans un premier temps un phare, un casino et une piscine. Mais Lendrat voit plus grand pour son petit quartier triangulaire le long de la côté, entre l’océan et la ligne de chemin de fer Casa-Rabat créée en 1912 : des zones de logement à l’ouest mais aussi des activités industrielles et commerciales à l’est. Lendrat encadre alors le développement de ce quartier, dont l’identité est fortement marquée par l’installation de populations d’origines italienne et espagnole. Casablanca accueillait alors la majorité des ressortissants italiens présents au Maroc, qui avoisinaient les 25 000 jusqu’au début des années 1970.

Le charismatique Eugène Lendrat, qui a été l’un des tous premiers à s’installer avec sa famille, lance alors la construction d’une série d’équipements publics : des écoles, des marchés, des cinémas. Il fait même ériger une église de style néo-gothique, l'église Sainte-Marguerite des Roches Noires en 1929. Un peu plus tard, en 1935, c’est une école italienne qui sort de terre pour scolariser les jeunes Italiens des Roches Noires, suite à une demande émanant du consulat de Casablanca. Le quartier voit se multiplier les petits pavillons qui accueillent des familles généralement modestes. Le quartier voit aussi la construction d’une cité ouvrière signée du grand architecte Edmond Brion, mandaté par la Compagnie Sucrière Marocaine de Raffinage, future COSUMAR. A partir des années 50, on voit progressivement les pavillons remplacés par de petits immeubles modernes qui expérimentent l’usage de nouveaux matériaux comme le verre ou l’acier, comme c’est le cas avec les Ateliers Vincent Timsit. Avec l’installation de grandes entreprises aux Roches-Noires, sur des terrains beaucoup plus vastes qu’ailleurs dans la ville, le quartier confirme sa vocation industrielle. Il se développe vers le sud et Derb Sultan, et au-delà de la ligne de chemin de fer (aujourd’hui Hay Mohammadi).

Aïn Sebaa est aujourd’hui, pour beaucoup de Casablancais, synonyme de quartier industriel sans histoire et sans âme. Mais ils oublient que, dans la première moitié du XXe siècle, ce fut un haut-lieu de loisirs et de culture pour les habitants de la ville, surnommé le "Beaulieu ». A une dizaine de kilomètres à l’est du centre-ville, le quartier se développe à partir des années 20 autour d'une source, la "source du lion" dont il tire son nom (« Aïn Sebaa »). L’activité agricole y prospère et le quartier en garde la mémoire : beaucoup de rues portent encore le nom de fleurs et d’arbres. Aïn Sebaa a d’ailleurs longtemps accueilli l’une des plus importantes écoles d’agriculture et d’agronomie du pays, l’actuel Lycée Ibn Al Aouam. Plus tard, dans les années 60, le quartier accueillera les premières grandes fermes industrielles de la région. Dès les années 20, Aïn Sebaa attire les Casablancais en quête de détente et de plein-air. Tous à la plage ! Les guinguettes musicales, les piscines, terrains de sport et cabanons fleurissent alors le long du bord de mer.

Le quartier voit ensuite la naissance d’un parc zoologique, de cinémas, de marchés, d’une gare ferroviaire et de lignes de bus qui le relient au cœur de Casablanca. Aïn Sebaa développe sa vocation résidentielle et commence à accueillir, en plus des Marocains, une population d’origine allemande, italienne ou espagnole. Ouvriers, agriculteurs, commerçants, cadres… s’installent dans ce quartier et en forgent l’identité très européenne. Il reste encore quelques maisons de cette époque, aujourd’hui menacées par la spéculation immobilière. Aujourd’hui, le quartier de Aïn Sebaa reste fortement marqué par l’activité économique. Implantée sur 435 hectares, connectée aux ports de Casablanca et de Mohammadia, la zone industrielle d’Aïn Sebaa Hay Mohammadi a fêté ses 100 ans d’activité. C’est l’une des plus anciennes zones industrielles du Maroc et probablement le lieu de naissance de l’industrie marocaine moderne. Employant plus de 38 000 personnes, elle abrite plus de 500 grandes entreprises nationales et internationales opérant dans des secteurs stratégiques pour l’économie du pays : agro-alimentaire, pharmaceutique, énergie, automobile… Le siège de la télévision marocaine 2M est aussi présent à Aïn Sebaa depuis les années 1980.

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📆Dimanche 22 octobre 2023
⏳Durée : 2h30
🏁Départ : 09h30
🚶🏾‍♀️Circuit : A vélo (location disponible)
📍Point de rassemblement : Envoyé sur WhatsApp après réservation
 

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